Sauver le patrimoine de Beyrouth UIA

Selon Jad Tabet, président de la Fédération libanaise des ingénieurs et architectes (OEA), « l’un des nombreux défis actuels est d’assurer la protection des bâtiments traditionnels, outre les aspects humanitaires évidents ». Les quartiers touchés comprennent environ 100 édifices patrimoniaux datant du XIXe siècle et des premières décennies du XXe siècle.

Selon Jad Tabet, président de la Fédération libanaise des ingénieurs et architectes (OEA), « l’un des nombreux défis actuels est d’assurer la protection des bâtiments traditionnels, outre les aspects humanitaires évidents ». Les quartiers touchés comprennent environ 100 édifices patrimoniaux datant du XIXe siècle et des premières décennies du XXe siècle.

Au lendemain de la tragédie, la section libanaise de l’Union Internationale des Architectes (OEA) a présenté un rapport préliminaire sur l’étendue des dommages au Gouvernement libanais. À l’exception de la zone du port, où plusieurs grandes structures ont été rasées au sol, peu de bâtiments ont été entièrement démolis et la plupart du tissu urbain est toujours en place.

Toutefois, dans certains quartiers plus anciens, les bâtiments traditionnels aux murs de pierre et aux toits en pente de tuiles rouges ont été gravement endommagés. Une grande partie de ces structures datant du 19e et du début du 20e siècle est classée.

À gauche, les vitraux du musée Sursock avant l'explosion, à droite l'impact désolant de l'explosion. Photos : Archives AFP, montage photographique, Joseph Eid Anwar Eid 

Après avoir identifié et répertorié ces bâtiments, l’OEA s’est donné pour mission de veiller à leur protection et à leur réhabilitation. Les bâtiments patrimoniaux présentant un danger d’effondrement ont été rapidement stabilisés. L’OEA a également affirmé que toute intervention autour de ces bâtiments nécessitera d’une autorisation expresse du Ministère des Antiquités et de la Culture, du maire de Beyrouth et de l’Ordre.

Lire le rapport préliminaire


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