L’édition 2024 comprend cinq modules : aperçu général, demande d’énergie, approvisionnement en énergie, systèmes et infrastructures énergétiques, et création de valeur économique et sociale.
Le premier module publié fournit des tendances de haut niveau sur le statut des énergies renouvelables dans le système énergétique plus large dominé par les combustibles fossiles dans le contexte des défis mondiaux, tels que le changement climatique, les objectifs de développement et le paysage géopolitique.
Le deuxième module décrit les principales tendances concernant l’état des énergies renouvelables dans les différents secteurs de la demande d’énergie, avec des chapitres consacrés aux bâtiments, à l’industrie, aux transports et à l’agriculture.
Le troisième module met en lumière les évolutions inégales de l’approvisionnement en énergies renouvelables selon les vecteurs énergétiques, les régions et les technologies. Ce module comprend des chapitres consacrés aux tendances mondiales en matière de politique et d’investissement, ainsi qu’à l’évolution du marché des technologies liées aux énergies renouvelables.
Le quatrième module explore les dernières évolutions des systèmes et infrastructures d’énergies renouvelables au niveau mondial, en mettant l’accent sur les tendances mondiales, les politiques et les investissements dans le stockage de l’énergie, les réseaux et les systèmes énergétiques flexibles.
Le cinquième module explore les avantages transformateurs des énergies renouvelables en matière de développement économique, de progrès social et de résilience climatique.
Source REN21
La transition freinée
Les principales conclusions du troisième module révèlent des écarts importants vers la transition énergétique. Notamment, les énergies renouvelables sont freinées par les disparités d’investissement entre les régions, l’alignement inadéquat des politiques de consommation et d’approvisionnement en énergie et les retards dans le développement des infrastructures.
La transition énergétique se caractérise par des disparités régionales. La Chine et l’Inde sont en tête pour ce qui est de l’augmentation de la capacité de production d’énergie renouvelable, suivies par les États-Unis et l’Europe.
Moins de 18 % des augmentations de capacité se font en Asie (hors Chine), en Amérique latine, en Afrique et au Moyen-Orient, alors que ces régions représentent près des deux tiers de la population mondiale.
Les politiques et les investissements continuent de se concentrer sur l’énergie électrique, en particulier l’énergie éolienne et solaire, avec des progrès limités dans le domaine de la chaleur et des combustibles renouvelables.
Les énergies renouvelables peinent encore à couvrir la demande croissante. L’utilisation de combustibles fossiles dans le secteur de l’électricité continue de croître, alors que les énergies renouvelables ne fournissent respectivement que 10 % et 3,5 % de la chaleur et des combustibles.
Source REN21
Seules l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Océanie et l’Europe disposent de plus de 35 % d’énergie renouvelable en utilisant différentes technologies. L’Amérique latine et les Caraïbes arrivent en tête avec 62 %. L’Océanie est passée de 23 % en 2013 à 42 % en 2023. L’Europe avait 39 % d’électricité renouvelable. L’Afrique et le Moyen-Orient ont les parts les plus faibles, avec respectivement 24 % et 3 %.
Sans transformations structurelles et réformes du système énergétique alimenté par des combustibles fossiles, nous ne serons pas en mesure de construire des économies résilientes basées sur les énergies renouvelables.
Consulter le rapport (en anglais)