Les peuples autochtones sont confrontés aux changements climatiques depuis très longtemps, observe Julia Watson. « Nous avons avantage à puiser dans leur monde de connaissances, car ils vivent dans la résilience climatique », note-t-elle.

Ganvié est une cité lacustre au sud du Bénin, situé sur le lac Nokoué au nord de la métropole de Cotonou.
L’anthropologue Wade Davis signe la préface de son ouvrage. Les études de cas détaillées concernent 18 pays et explorent l’ingéniosité humaine millénaire sur la façon de vivre en symbiose avec la nature.

Dans les zones humides du sud de l’Iraq, une maison entièrement construite en roseau, sans mortier ni clous. Cette structure peut être démontée et reconstruite en une journée.
Julia Watson explore également le concept d’indigénisme radical, un terme inventé par un professeur de la nation Cherokee. En bref, s’inspirer des racines du savoir indigène et de leur vision du monde afin de constituer de nouveaux types de systèmes de connaissances. L’auteure pose la question : « Pouvons-nous nous en inspirer dans nos interventions urbaines afin d’harmoniser nos écosystèmes ? »

Pour en savoir plus et se procurer le livre (en anglais)