Les villes de taille moyenne privilégient une croissance dense

Publié le 27 Octobre 2025

28thegreat / Wikimedia Commons

La série Nos villes d’hier à demain du média d’information et d’analyse La Conversation aborde également le sujet de la densification. Les travaux de Rylan Graham (University of Northern British Columbia) et de Jeffrey Biggar (Dalhousie University) indiquent que les villes canadiennes de taille moyenne privilégient une croissance urbaine dense. La revitalisation des centres-villes en les rendant plus denses et à usage mixte peut contribuer à freiner l’étalement urbain.

La série Nos villes d’hier à demain du média d’information et d’analyse La Conversation aborde le sujet de la densification. Les travaux de Rylan Graham (University of Northern British Columbia) et de Jeffrey Biggar (Dalhousie University) indiquent que les villes canadiennes de taille moyenne privilégient une croissance urbaine dense. La revitalisation des centres-villes en les rendant plus denses et à usage mixte peut contribuer à freiner l’étalement urbain.

Les villes canadiennes de taille moyenne (entre 50 000 et 50 000 et 500 000 habitants) ont longtemps été caractérisées comme peu denses, dispersées et décentralisées. Mais plusieurs problèmes croissants (changement climatique, crise du logement abordable, déficit en infrastructures) poussent les municipalités à repenser cette approche.

Les villes favorisent la densification et cherchent à limiter l’étalement urbain. Elles privilégient la construction de logements dans les quartiers existants et matures plutôt que l’expansion vers la périphérie de la ville. Parmi les exemples de réussite, Halifax, qui a connu une augmentation de 25 % de la population résidentielle de son centre-ville entre 2026 et 2021. Kelowna n’est pas loin derrière, avec une augmentation de 23 % de la population résidentielle de son centre-ville. D’autres villes de taille moyenne, notamment Kingston (16,2 %), Victoria (12,3 %), London (12,1 %), Abbotsford (11,8 %), Kamloops (11,4 %) et Moncton (11,1), ont également connu une croissance supérieure à la moyenne nationale (11 %) au cours de cette période.

Au Québec, le succès de l’augmentation de la population du centre-ville a été mitigé. Par exemple, Gatineau a connu une croissance importante, la cinquième plus forte du pays avec 18,3 %. Trois-Rivières (8,6 %), Sherbrooke (6 %) et Drummondville (0,8 %) ont également connu une croissance, bien que plus lente que la moyenne nationale. À l’inverse, Québec (-0,8 %) et Saguenay (-1,5 %) ont vu leur population du centre-ville diminuer.

La suite

Tableau des taux d’accroissement démographique des centres-villes (2016-2021)