Métis – Arts et jardins La Chrysalide, Gabriel Lacombe, Virginie Roy-Mazoyer / Lichen, Marie-Pier Gauthier-Manes, Chloé Isaac, Victor Roussel – Photos : Martin Bond

Le Festival international de jardins est reconnu comme la plus importante manifestation de ce genre en Amérique du Nord et l’un des principaux festivals de jardins à l’échelle mondiale. Regards sur les œuvres de l’édition 2023.

Le thème de l’édition 2023, Racines, invite à un retour à l’essentiel en privilégiant l’intégration d’espèces végétales indigènes, de matériaux locaux, récupérés ou à faibles impacts sur l’environnement, ainsi que l’arrimage de méthodes de construction traditionnelles à une vision actuelle articulée au diapason des communautés et des écosystèmes régionaux. Il préconise la valorisation, la transmission ainsi que la réactualisation de connaissances et de savoir-faire.

Les Jardins de Métis sont aussi l’occasion de diverses activités et rencontres. On y rencontrait le 16 juillet la photographe Louise Tanguay et le directeur des Jardins de Métis Alexander Reford dans le cadre du vernissage du livre Dans les Jardins de Métis – À la rencontre d’Elsie Reford. Alexander Reford signe ce livre magnifiquement illustré par les photographies de Louise Tanguay et plusieurs documents d’archives.

 

À la Villa Estevan des Jardins de Métis, une exposition explore l’œuvre de Stéphanie Béliveau. L’exposition Depuis le rivage clôt une résidence de recherche qui borde les Jardins de Métis.

 

Festival international de jardins – Les œuvres 2023

Un coup d’œil aux œuvres de l’édition 2023 du Festival international de jardins. Pour plus de détails, on consulte le site du Festival.

 

Choose your own Adventure remet en question les images fixes publiées sur le Web qui rappellent le pittoresque du 18e siècle. Balmori Associates, Landscape and Urban Design – Photo : Martin Bond

 

Corps de résonance est une folie musicale émergeant dans un secteur boisé des Jardins de Métis. Elle tire profit des visiteurs en mouvement qui, à l’intérieur de cet instrument géant, peuvent résonner en harmonie avec l’atmosphère sonore de la forêt québécoise. Barbeau, Desrosiers, Roy, Trudelle – Photo : Martin Bond

 

Cette Courtoisie de la nature est une installation contextuelle qui invite le visiteur à réfléchir sur notre rapport à la nature. Johan Selbing, Anouk Vogel – Photo : Louise Tanguay

 

Depuis le lointain, forêt finie, espace infini ? prend l’allure d’une pile de bois scié, puis séché qu’aurait pu placer là un charpentier amateur dans l’attente de son prochain projet. Melaine Niget, Pierre-Olivier Demeule, Antonin Boulanger Cartier – Photo : Martin Bond

 

L’installation Forteresses est censée être appréciée pour la beauté de ses géométries en plus de pousser les visiteurs à se questionner sur l’impact qu’ils ont sur leur environnement et à leur rappeler que notre flore est souvent incapable de se protéger elle-même. Maison029 – Photo : Martin Bond

 

Gravity Field démontre l’adaptation robuste des plantes, même dans des conditions extrêmement difficiles. Un nuage flottant de tournesols se transforme au cours de l’installation. Terrain Work – Photo : Martin Bond

 

Hässja est une installation basée sur l’un de ces arts presque perdus de travailler le sol : les structures de séchage du foin. Emil Bäckström – Photo : Martin Bond

 

La Chrysalide est à la foi enfant créatif et adulte nostalgique. C’est une pause dans le temps, entre l’enfance et l’âge adulte. Grimper dans l’arbre, y faire son repère et s’y évader le temps d’un moment, voilà ce qui est souhaité ! Gabriel Lacombe, Virginie Roy-Mazoyer – Photo : Martin Bond

 

 

Le Bois de biais et sa folie est une structure en bois plantée au beau milieu d’une petite forêt de saules et de peupliers, paraphrase la « folie » de jardin et permet au visiteur d’avoir une vue d’ensemble sur celui-ci. Atelier le balto – Photo : Robert Baronet

 

 

Le Dernier petit cochon propose aux promeneurs de s’aventurer dans l’imaginaire d’un conte bien connu (Les trois petits cochons), mais cette fois dans la peau du grand méchant loup. APPAREIL Architecture – Photo : Martin Bond

 

 

Le Jardin des quatre colonnes est une expérience qui se déploie dans le temps, où des éléments construits en terre crue et un milieu vivant vont évoluer librement au fil des années. Vincent Dumay, Baptiste Wullschleger – Photo : Charlotte Garneau

 

Le Rocher très percé, le visiteur est invité à toucher, escalader et s’approprier la réinterprétation de cette icône régionale normalement intouchable. Ici, on peut contourner, grimper et s’allonger sur cette forme artificielle contemporaine dans un environnement naturel et festif. Humà Design Photo : Martin Bond

 

Les huit collines imaginent des spatialités biologiques. Conçues comme des structures évolutives, au travers de matériaux inanimés et organiques, elles fabriquent des effets de vie. Une fois rassemblées entre elles, à la manière d’un puzzle, elles dessinent une cartographie végétale. ONOMIAU – Photo : Martin Bond

 

Lichen est un organisme perceptif, malléable et muable. Il se métamorphose au contact du relief, de l’humidité et de la température ambiante. Comme son homonyme, il est sensible aux perturbations qui affectent son environnement et est donc un précieux indicateur des changements environnementaux. Marie-Pier Gauthier-Manes, Chloé Isaac, Victor Roussel – Photo : Martin Bond

 

 

Maillage explore de manière métaphorique la relation entre deux univers, celui du textile et celui du végétal. Friche Atelier – Photo : Martin Bond

 

 

Matière-Matière, c’est l’expérience intrinsèque d’une relation ton sur ton (texture sur texture, couleur sur couleur) : des volumes qui émergent comme fruits du site ; comme extensions de la végétation. La structure de béton de chanvre des trois murs se courbe, converge, se projettent, se dilate et se contracte. Studio Haricot, Rose-Marie Guévin, Vincent Ouellet – Photo : Martin Bond

 

L’installation Miroirs acoustiques tente de mettre en opposition deux univers sonores distincts : d’un côté, le milieu anthropique et mouvementé du sentier et des jardins contemporains, de l’autre, celui des paysages calmes de la nature, du fleuve et des végétaux. L’œuvre dépend du paysage pour exister, sans celui-ci, tout son sens s’assourdit. Emmanuelle Loslier, Camille Zaroubi – Photo : Martin Bond

 

Open Space est un lieu ouvert – de manières figurée et littérale. Les murs d’une maison archétypale tombent pour dégager un plan libre aux possibilités infinies. Legaga – Photo : Martin Bond

 

Racines de mer se veut une réflexion sur le bâti de demain. Elle propose au visiteur la découverte du territoire et du savoir-faire québécois (ossature en bois légère, toiture d’algues). Cassandra Ducharme-Martin, Gabriel Demeule – Photo : Martin Bond

 

S’Y RETROUVER incite les visiteurs à ralentir et à réfléchir au système racinaire ainsi qu’à la question coloniale. Jinny Yu, Ki Jun Kim, Frédéric Pitre – Photo : Martin Bond

 

THIS ROCKS! GET LOST! est une réaffirmation de la profondeur et de la proximité intemporelle du paysage au cœur de nos vies, un moment pour se rappeler que le paysage a le pouvoir d’évoquer, de transporter, ou même de déverrouiller les portes de nos pensées les plus profondes. MVVA – Photo : Louise Tanguay

 

Conçu initialement pour répondre au thème de l’édition 2010 du Festival, « Le Paradis », les quatre cadrans de Veil Garden se veulent une interprétation contemporaine du jardin persan. Studio Bryan Hanes – Photo : Louise Tanguay

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