Des œuvres pour mieux réfléchir à s’engager réellement Interspecies Campus (2022) par Superflex, en étroite collaboration avec KWY.studio. Œuvre commandée par l’Agence danoise des bâtiments et de la propriété (Bygningsstyrelsen) pour l’Université de Roskilde (Danemark). – Photo : Torben Eskerod

Composé de trois artistes danois, le collectif Superflex s’impose en ce moment dans le monde urbanistique du développement durable.

Jakob Fenger, Bjørnstjerne Christiansen et Rasmus Rosengren Nielsen, fondateurs du groupe Superflex, tentent de faire réagir les citoyennes et les citoyens à travers leurs œuvres. – Photo : Ulrik Jantzen / Büro Jantzen – Agence Heymann Associés

 

Ils désirent changer les comportements de consommation en utilisant leur créativité. Le groupe propose une nouvelle organisation sociale et économique dans les espaces publics. Ils sont sollicités pour leur vision d’un nouvel urbanisme visant à faire évoluer la société incluant les espèces végétales et animales.

Sur un campus universitaire de Copenhague, Superflex a installé des sculptures labyrinthes pour briser la rectitude des rues du campus. « Déambuler permet de mieux penser et de ralentir le rythme de la vie trop rapide et consommatrice à l’excès », nous explique Bjørnstjerne Christiansen.

Les trois artistes sont aussi lauréats d’un concours copenhaguois qui consistait à créer un aménagement urbain linéaire d’un kilomètre dans un quartier défavorisé regroupant 70 nationalités. Chaque nationalité est représentée à travers du mobilier urbain provenant de son pays d’origine. Par exemple, ils ont fait venir de Palestine de la terre rouge qui a servi à créer un monticule. Créé en 2018, le site est maintenant une attraction touristique majeure de la capitale danoise.

 

Sculptures du groupe Superflex exposées à la Maison du Danemark à Paris. Utilisant différents matériaux tels l’éponge végétale, le marbre, le béton léger, les sculptures à la verticale expriment la possibilité pour l’être humain et différentes espèces de plantes et d’animaux de vivre ensemble. – Photo : Robert Damisch – Agence Heymann Associés

 

À la Maison du Danemark à Paris, Superflex présente ses œuvres étudiant le rapport architectural de l’habitat et de la mer. Le Danemark, un pays entouré d’eau, verra le niveau des berges monter, et les artistes considèrent qu’il faut se préparer à vivre avec l’eau et à l’habiter. Leurs sculptures proposent des illustrations de bâtiments verticaux qui s’adapteraient à l’eau montante.


Articles récents

110 ans de stratifié

110 ans de stratifié

Formica, fondé en 1913, lance le livre « Beyond Boomerang: A Celebration of 110 Years of Formica Patterns ». Cet ouvrage commémore 110 ans d’influence sur l’aménagement des intérieurs.


Lire la suite
La Machine à queeriser

La Machine à queeriser

Maxime Partouche propose une réflexion sur la théorie queer en tant qu’outil de conception, qu’il a expérimenté lors de la réalisation d’un dispositif architectural au Musée de la civilisation.


Lire la suite
HABITER L'ENTRE-DEUX

HABITER L'ENTRE-DEUX

Du 11 au 18 mars, la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal présente une exposition sur la thématique de l’entre-deux.


Lire la suite
Magazine FORMES
6 numéros pour seulement 29,95 $

Restez informé avec
notre infolettre

M’inscrire...
Merci pour votre inscription, vous devez maintenant confirmer votre abonnement par courriel. Consultez votre boîte de réception.

Vous n’avez pas de compte ?

Créer un compte