Sur un campus universitaire de Copenhague, Superflex a installé des sculptures labyrinthes pour briser la rectitude des rues du campus. « Déambuler permet de mieux penser et de ralentir le rythme de la vie trop rapide et consommatrice à l’excès », nous explique Bjørnstjerne Christiansen.
Les trois artistes sont aussi lauréats d’un concours copenhaguois qui consistait à créer un aménagement urbain linéaire d’un kilomètre dans un quartier défavorisé regroupant 70 nationalités. Chaque nationalité est représentée à travers du mobilier urbain provenant de son pays d’origine. Par exemple, ils ont fait venir de Palestine de la terre rouge qui a servi à créer un monticule. Créé en 2018, le site est maintenant une attraction touristique majeure de la capitale danoise.
Sculptures du groupe Superflex exposées à la Maison du Danemark à Paris. Utilisant différents matériaux tels l’éponge végétale, le marbre, le béton léger, les sculptures à la verticale expriment la possibilité pour l’être humain et différentes espèces de plantes et d’animaux de vivre ensemble. – Photo : Robert Damisch – Agence Heymann Associés
À la Maison du Danemark à Paris, Superflex présente ses œuvres étudiant le rapport architectural de l’habitat et de la mer. Le Danemark, un pays entouré d’eau, verra le niveau des berges monter, et les artistes considèrent qu’il faut se préparer à vivre avec l’eau et à l’habiter. Leurs sculptures proposent des illustrations de bâtiments verticaux qui s’adapteraient à l’eau montante.